Il y a plusieurs années, j'ai vu un film dont je ne me souviens plus du titre, mais la réplique d'une actrice m'est restée en tête jusqu'à aujourd'hui. Elle avait dit: «L'argent ne fait pas le bonheur, mais il rend le malheur plus confortable».
Quand dans une discussion je me met à raconter cette anecdote, j'ai deux types de réaction. Lorsque la personne à qui je le dis est dans des difficultés financières, elle va trouver la citation intéressante, voire drôle, amusante. Mais si la personne qui l'entend profite d'une gestion plutôt saine de ses finances, elle fronce les sourcils et dit quelque chose du type: «Comment l'argent pourrait-il rendre le malheur confortable ? Quand on souffre, on souffre et c'est tout». Et l'image du canari dans sa prison dorée s'impose ensuite à moi. Ce qui fait tout de suite penser que l'augmentation de la richesse matérielle n'est réellement intéressante qu'au-dessous d'un certain seuil minimal (qui permet de satisfaire les besoins primaires comme manger, se loger, se vêtir avec un minimum): c'est là que l'argent fait le bonheur. Au-dessus de ce seuil, ben on est heureux que si on le décide ! C'est ainsi que certains définissent le bonheur comme un état d'esprit.
Voici un post sur le sujet de Jean-Louis Trudel que je trouve intéressant:
http://culturedesfuturs.blogspot.com/2006/03/la-misre-des-riches-le-bonheur-des.html
Depuis, les économistes n'ont pas baissé leur rythme dans la recherche sur le bonheur comme une recherche rapide sur Ideas le montre:
http://ideas.repec.org/cgi-bin/htsearch?q=happiness
Eh oui... riche ou pauvre, chacun porte sa croix ! Et pas seulement en temps de crise...
mardi 23 juin 2009
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