À chaque journée internationale de la femme, je reçois un document powerpoint qui circule sur le net et dans lequel on me souhaite "Bonne fête". Ce dimanche matin j'ai reçu ceci:
***
Les femmes sont comme les pommes dans les arbres...
Les meilleures sont à la cime de l'arbre.
Les hommes ne veulent pas attraper les meilleures parce qu'ils ont peur de tomber et de se blesser...
Et donc, ils prennent les pommes pourries tombées à terre qui bien qu'elles ne soient pas si bonnes sont faciles à ramasser.
Alors, les pommes qui sont au sommet de l'arbre, pensent que quelque chose est mauvais
avec elles, quand en réalité,
"Elles sont excellentes".
Simplement elles doivent être patientes et attendre que l'homme convenable arrive ...lequel sera
suffisamment courageux pour monter jusqu'au sommet de l'arbre pour elles.
Nous ne tombons pas pour être ramassées, celui qui a besoin de nous et nous veut fera TOUT pour
nous atteindre...
Avec affection pour mes amies pommes !
Tu es unique dans ce monde et comme telle... tu mérites le respect et souviens toi...
La femme est sortie de la côte de l'homme, non des pieds pour être piétinée, ni de la tête pour être supérieure...
...mais du côté pour être égale, sous le bras pour être protégée, et à côté du coeur pour être aimée...
Seulement cela, être aimée...
Envoie ça à des femmes de qualité !!
***
Évidemment, moi je lis ça et... Bon disons le carrément. Pourquoi elles attendent d'être pourries ces pommes pour tomber ? C'est quoi cette passivité ? Hey, il faut prendre son courage à deux mains et descendre toute seule malgré le vertige et sans avoir à être pourrie. Oui, il faut descendre toute seule, et même qu'ensuite c'est pas fini, il faut chercher et creuser dans les broussailles pour trouver une autre moitié qui pourrait nous compléter. Et c'est pas gagné, un vrai bazar en bas, y grouille tout et n'importe quoi. Par contre une fois que l'autre nous a vu, qu'on a fait un petit bout ensemble, et qu'on lui a montré à quel point il nous est facile de nous promener sur un arbre, on se permet parfois de menacer de remonter dans l'arbre et de le laisser se débrouiller tout seul, en bas, avec les autres grouillants et il sait bien que ce n'est pas facile de trouver dans le fouillis grotesque des broussailles l'échelle qui lui permettra de nous retrouver là-haut. Donc il fait attention et comprend qu'on ne serai jamais à prendre pour acquise. Puis, de notre côté aussi, nous faisons attention parce qu'on n'a pas tellement envie de remonter dans l'arbre. Lui ne le sait pas mais le soleil tape fort là-haut, et on est quand même pas si mal en bas, sous les feuillages...
Bonne fête à toutes les femmes !
dimanche 8 mars 2009
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3 commentaires:
J'ai vraiment beaucoup aimé ton analyse!
C'est vrai que c'est une analyse coole. En fait on oublie de regarder de l'autre côté et de se dire qu'on a autant besoin des femmes qu'elles de nous. Et puis cette façon de traiter les sujets avec humour, Ah! Ndack!
Merci Ayyahh, merci Toun ! C'est vraiment la réaction que j'ai eu dès que j'ai lu ce powerpoint. J'adhère totalement aux lois de la dialectique qui dit que rien ne peut exister sur cette planète en une seule entité. Il y a le yin et le yang, le pôle positif et le pôle négatif, l'eau et le feu, la terre et le ciel... l'homme et la femme. Donc toute analyse qui ne tient compte que d'une seule face de l'entité en question dérange ma recherche d'un équilibre, certes partiel car il y a des limites dans tout ici bas, mais d'un équilibre quand même !
Les hommes ne seraient jamais arrivés au niveau où ils sont aujourd'hui sans les femmes (à commencer par leur propre mère qui les a nourri dès le premier jour de la naissance - ce qui est un pouvoir que la Nature a donné généreusement à la femme et croyez-moi elle s'en sert !), mais les femmes n'arriveront pas non plus à atteindre leur plein potentiel sans l'implication des hommes.
J'ai la même attitude par rapport à toutes ces dichotomies que nous aimons faire en société: les Blancs vs les Noirs, les Chrétiens vs les Musulmans, les petits vs les grands, etc. Chacun a sa place, chacun à une contribution utile et unique. Nous nous complétons tous et pour moi, nous sommes différents car il n'y a pas d'évolution, d'enrichissement sans la différence.
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