J'ai écouté ce matin sur la page de Christiane Charette sur le site internet de Radio-Canada l'interview de Jean Ziegler à propos de son dernier livre: "La Haine de l'Occident". J'ai retrouvé une interview écrite où l'auteur parlait de cet ouvrage sur le site web suivant:
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2340
Lui aussi semble penser que cette crise financière (qui est devenue économique et qui ne tardera pas à intégrer le social) est un prélude à une nouvelle page d'histoire. Un rééquilibrage des forces est entrain de se faire sentir tout doucement c'est certain. Mais je n'arrive pas à partager son degré d'optimisme dans l'aboutissement prochain de cette nouvelle confrontation entre le Nord et le Sud. Il faudrait que je lise son livre pour savoir plus précisément d'où cela lui vient. Dans "Une brève histoire de l'avenir", Jacques Attali prévoit une issue heureuse seulement dans le cas où en tant que société humaine nous saurons prendre les bonnes décisions. Sinon, la crise sera le prélude à une histoire qui, malheureusement, finira très mal.
vendredi 28 novembre 2008
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2 commentaires:
Il utilise beaucoup de citations...
Je me demande si des mouvements sociaux tels que le développement économique communautaire, l'économie sociale, la prise de conscience de l'importance de l'écologie, etc. vont aider cette révolte naissante du nord et la force historique constituée au sud. Les problèmes sont communs. Mais il faudra que l'Occident cesse d'être négationniste, ce que je ne vois pas venir avec des leaders comme Sarkhozy et Harper (?). Pourrons-nous remettre l'ONU sur pied?
Pour moi, les organismes internationaux vont obligatoirement subir des réformes. Ça commence déjà tranquillement pour certaines, comme le FMI par exemple. En ce qui concerne l'ONU en tant que tel, est-ce que nous pourrons le remettre sur pied... ben à mon avis, on aura pas trop le choix ! Il nous faut un espace pour dialoguer entre Nations. Le cadre est déjà là et ne demande peut-être qu'un souffle nouveau de la part de notre génération. Ce qui veut aussi dire implication politique. Parce que le développement communautaire c'est la base, mais ensuite il faut des gens au niveau supérieur, au niveau du pouvoir politique, pour incarner les réformes. Nous sentons-nous d'attaque ?
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